Poivrons confits à l’huile d’olive et piment

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Ces poivrons confits à l’huile d’olive sont très pratiques au final : pour une omelette, une salade, un sandwich, quelle que soit la recette, vous n’avez qu’à piocher dans le pot. C’est plus rapide et cela offre des poivrons aromatisés.

La méthode est toute simple et rapide.

Le bocal se conserve au réfrigérateur pendant plusieurs semaines (désolée, je n’ai pas vraiment de temps précis à donner). L’huile risque de figer avec le froid formant des petits grains, c’est normal.

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Pour 1 bocal

  • 3 ou 4 poivrons
  • 2 gousses d’ail
  • 3 piments oiseaux séchés
  • Huile d’olive

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1- Préchauffez le four à 210°C en mode grill.

2- Lavez les poivrons, coupez-les en quartiers, enlevez les pépins.

3- Déposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et placez-les la peau au-dessus.

4- Enfournez et faites-les griller jusqu’à ce que la peau devienne noire.

5- Laissez-les dans le four chaud jusqu’à complet refroidissement.

6- Lorsque les poivrons sont froids, retirez la peau.

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7- Coupez en lanières et placez dans un bocal bien propre.

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8- Couvrez à hauteur d’huile d’olive.

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9- Pilez les petits piments au mortier et ajoutez-les dans l’huile.

10- Épluchez les gousses d’ail, dégermez-les et mettez-les dans le bocal. Mélangez, fermez et conservez au réfrigérateur.

11- Attendez une semaine avant de consommer. Faites attention à bien retirer les pépins du piment pour ne pas avoir la bouche en feu.

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28 commentaires

  1. J’adore les poivrons en marinade et c’est tellement pratique à l’utilisation et tellement bons aussi! par contre comme je n’ai pas trop le tps de les faire ,je les achéte tout fait (mais pas de l’industriel! en direct d’un petit producteur espagnol et ils sont bien meilleurs que si je les faisais (et c’est du bio bien sur!) le prix reste intéressant par rapport au gain de tps et achat produit de qualité bio. Bravo pour les photos :on sent d’ici la chaude odeur du poivron grillé!

  2. Bonne idée, je mets la recette de côté, car j’avais décidé de planter l’année prochaines des poivrons dans mon jardin.

  3. Les photos sont une fois de plus très jolies!La mise en scène, le cadrage… Et je confirme, c’est très bon. Par contre, juste une petite chose : les pépins des poivrons ne piquent pas, ce sont ceux des piments qui piquent.
    Ma variante de la recette : avec des poivrons verts, même cuisson, même préparation, mais je coupe les poivrons en lanières et je les fais en salade (juste un filet d’huile d’olive, de l’ail et du sel).

  4. Bonjour Titel et merci pour ton commentaire et ta petite recette.
    Concernant les pépins de poivrons, je n’ai pas écrit qu’ils piquaient. Si ? En tout cas, je les enlève parce que je ne trouve pas ça agréable à manger.

  5. Oups,j’ai lu trop vite!En effet il est bien écrit que ce sont les pépins du piment qui piquent. Désolée de ma petite remarque, je suis étourdie.
    Et comme beaucoup, j’attends chaque jour la nouvelle recette avec impatience, c’est toujours beau et bon!

  6. Je viens de faire les tomates confites… et dans la série, les poivrons ne me semblent pas mal du tout!! Je crois que je vais en faire aussi!

  7. Un délicieux basique à préparer tout l’été. J’imagine déjà une belle tartine de pain de campagne grillée, un délicieux fromage de chèvre légèrement affiné et quelques lanières de tes poivrons marinés. Un plaisir simple comme je les adore.

  8. Bonjour Chefnini… d’abord merci pour toutes ces recettes, la pédagogie et les superbes photos pour les illustrer… 

    Je suis passé à l’acte pour plusieurs d’entre-elles ces derniers jours, et notamment ce matin trois pots de confiture de lait, afin de faire des biscuits.

    Et les poivrons à l’huile, facile à se procurer ici en Pays Basque, me tentent en même temps, à partir de production bio locales. Évidemment j’y rajouterais de l’ail, comme je le ferais avec des conserves de tomates, ou d’huile parfumée… mais se pose effectivement la question du botulisme, soulevée par JManteau.

    Étonnamment, beaucoup de sites français n’évoquent pas cette question, alors qu’au contraire, c’est au Québec que cette question est fréquemment traitée.

    Pour une recette telle que donnée ici, il n’y a aucun risque si elle est consommée le jour même, ou aussitôt réfrigérée et mangée dans la semaine.

    Mais si le but est de profiter, ce que je voudrais faire, des fruits ou de légumes de l’été, à tous les autres moments de l’année, il faut s’entourer de quelques précautions d’usages.
    Dans le cas des poivrons à l’huile et à l’ail… la lacto fermentation à base de sel, ou le recours au vinaigre est exclu.

    Il reste donc la destruction par la chaleur… légèrement au delà des cent degrés, et une stérilisation parfaite des bocaux et couvercles de conservation, et les précautions d’usages avec les instruments utilisés au cours du processus, à commencer par nos propres mains, ça va sans dire. 😉

    Sans vouloir être excessivement alarmiste, je voudrais renvoyer ici quelques liens pour comprendre ce qu’est le botulisme, une toxine des plus puissantes.
    http://www.health.gov.on.ca/fr/public/publications/disease/botulism.aspx

    J’ai lu mon premier papier sur le sujet il y a presque dix ans, sur le site francophone le plus documenté sur les conserves, qui est celui de « vincent le canneux »… Vincent est québecois et préconise des techniques imparables pour garantir l’innocuité de nos conserves.
    C’est sur son site que j’ai découvert, que nos amis du Québec ne stérilisent pas à 100° comme chez nous… mais à des températures légèrement plus élevées et donc plus sûres, à travers des systèmes d’autoclaves.

    Son site une mine absolument incontournable… mais je préconise la lecture de plusieurs de ses papiers consacrés principalement à la question du botulisme, dont le risque indétectable, se manifeste entre autre avec de l’ail incorporé à de l’huile, que ce soit sous forme entière, haché, écrasé, ou émincé. Nous savons que chacune de ces techniques développe un arôme différent, mais toutes peuvent receler des spores du botulisme dont la toxine ne sera tué qu’à très haute température, ou par un PH très acide…

    http://conserves.blogspot.fr/2005/12/cest-quoi-le-botulisme-faq.html

    L’ail n’est pas le seul concerné par le problème, mais c’est avec lui que l’on trouvera le plus de cas.

    Rappelons juste qu’un seul gramme de toxine botulique serait capable de tuer plus de 500 millions de personnes, mais qu’il en suffit d’une toute toute petite micronuscule portion, pour en tuer une seule.

    Alors deux liens qui permettent d’aller plus loin :
    • l’un concernant la sureté de nos conserves
    http://conserves.blogspot.fr/2005/09/quelles-sont-les-mthodes-de-mise-en.html
    • l’autre concernant l’autoclave, plus facile à trouver apparemment outre-atlantique que par chez nous…
    http://conserves.blogspot.fr/2005/11/cest-quoi-un-autoclave-comment-le.html

    Ces précautions étant prises, et même si les cas de botulisme se comptent par quelques personnes seulement chaque année (m’enfin, c’est quand même plus que le Sras) autant vaut-il que les meilleurs sites culinaires soient sensibilisés à ce problème.

    Ce ne serait pas l’occasion d’un travail en commun et d’un partage d’expérience des sites les plus éminents et incontournable de la culinosphère francophone (et au passage bascophone et hispanophone, en langue occitane, alsacienne, bretonne, catalane, corse, et créoles) ? 😉

    Finalement, il faudra que je m’équipe d’un autoclave un de ces quatre… 

    ps : petite question, il me semble avoir lu quelque part, il y a un an ou deux, que le fait de stériliser l’ail lui même en l’ébouillantant quelques minutes, avant de l’incorporer à ce type de recette, pouvait être une solution. Si quelqu’un sait quelque chose à ce sujet, c’est peut être une piste de solution, mais il faut qu’elle soit confirmée.

  9. Une petite recherche sur les différents modèles d’autoclave, à partir des modèles suggérés par Vincent le Canneux, m’ont amené sur le site d’Amazon.
    Il citait la marque « all american » comme la Cadillac des autoclaves… chez nous on parlerait plutôt de la Rolls des autoclaves, si c’était un produit de luxe, alors que c’est un produit semble-t-il assez courant chez les clients d’Amazon, puisqu’il y a 858 commentaires d’utilisateurs et que la note moyenne est de 4.8 à ce jour… (dont 776 mettent 5 *) j’avoue que je suis bluffé. Ça ressemble à une valeur sure.

    Je découvre au passage que cette marque dispose de six tailles différentes, qui semblent aller du simple au sextuple… que selon les modèles ils vont de 169 à 409 $, soit 130 à 314 euros, déduction faite d’une remise comprise entre 30 et 47 % selon les modèles, dont j’ignore si elle est conjoncturelle et limitée dans le temps, ou permanente.

    Ça commence à faire un budget… mais à 140 euros pour faire des conserves en toute sécurité, avec toutes les bonnes recettes de chef nini et de quelques autres sites culinaires, pour ceux qui reviennent aux recettes faites maison, partagées avec les copains, ou ceux qui ont un potager… ça pourrait s’amortir en deux ou trois séries de stérilisation… 

    Et si chefnini veut nous initier à la stérilisation en toute sécurité, ce sera avec plaisir. 😉

  10. Bonjour, Je viens de faire ces poivrons pour mes paniers gourmands. les voilà au frigo depuis une petite semaine mais l’huile commence à faire des petits grains….Je voulais savoir si cela était normal …..Merci à vous.

  11. Bonjour Mets gourmandises,
    C’est tout à fait normal, l’huile se fige avec le froid du réfrigérateur, aucun souci donc. 🙂
    En remettant à température ambiante, les grains vont fondre.

  12. Bonjour,
    Je pratique régulièrement cette recette. Aujourd’hui, j’ai vu qu’un bocal, préparé il y a une petite semaine, fuit. Je l’ouvre, cela fait pschitt! et de l’huile déborde, plein de petites bulles remontent à la surface. Le contenu du bocal (poivrons + huile d’olive seulement) est immangeable. Qqn peut-il me dire ce qui s’est passé et comment l’éviter?
    Merci beaucoup.

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